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Règles pour la consommation d’alcool en conduite accompagnée

La conduite accompagnée représente une étape déterminante dans la vie d’un jeune conducteur puisqu’elle permet de le former à devenir un automobiliste respectueux du code de la route. Afin qu’il prenne les bons réflexes, il doit respecter de nombreuses règles, à commencer par celles relatives à la consommation d’alcool. Les conducteurs expérimentés sont autorisés à boire de l’alcool en veillant à ne pas dépasser un certain seuil. À l’inverse, pour les jeunes conducteurs, c’est la tolérance zéro au volant pour garantir la sécurité de tous les usagers.

verre d'alcool à côté de clés de voiture

Quel est le taux d’alcoolémie limite pour la conduite accompagnée ?

La conduite accompagnée est soumise à des règles aussi bien pour l’apprenti conducteur que pour son accompagnateur. En effet, les jeunes conducteurs doivent respecter les limitations de vitesse, mais également rouler avec une voiture adaptée à la conduite accompagnée, au risque de commettre une infraction au code de la route. Ces mesures permettent de promouvoir la sécurité routière tout en habituant le jeune automobiliste à prendre les bons réflexes.

L’apprenti conducteur

Depuis le 1er juillet 2015, le seuil maximal d’alcool autorisé au volant pour les conducteurs novices est passé de 0,5 g/L dans le sang à 0,2 g/L (soit 0,10 mg/L d’air expiré). Cette nouvelle limite correspond à moins d’un verre d’alcool. Autrement dit, les jeunes conducteurs qui sont en période probatoire ne peuvent pas boire d’alcool avant de prendre la route. Il en va de même pour l’apprenti automobiliste en conduite accompagnée qui doit se conformer à ces règles. Boire ou conduire, il faut choisir ! 😉

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Un enseignant de la conduite et une élève qui vient d'avoir le permis
Bon à savoir

Grâce à la conduite accompagnée, la durée du permis probatoire est de deux ans, contre trois avec la formation classique. Cependant, les élèves ayant suivi cet apprentissage peuvent réduire la période probatoire à deux ans grâce au stage post-permis.

L’accompagnateur expérimenté

Si l’accompagnateur ne conduit pas, il doit toutefois respecter les règles du code de la route comme s’il était lui-même au volant. En effet, en cas de contrôle, la personne peut être amenée à effectuer un contrôle d’alcoolémie. Pour rappel, la limite du taux d’alcool à ne pas dépasser pour les conducteurs ayant terminé leur période probatoire est de 0,5 g/L de sang (soit 0,25 mg/L d’air expiré), ce qui représente un verre d’alcool. Ce seuil d’alcoolémie maximal vise à renforcer la sécurité routière. En effet, en dépassant ce taux limite, les conducteurs multiplient le risque d’accident et s’exposent à une contravention, voire une suspension du permis dans certains cas.

Bon à savoir

En cas d’infraction ou d’accident, la police ou la gendarmerie utilise un éthylomètre pour établir le seuil de consommation d’alcool de l’automobiliste. Il permet de déterminer précisément la quantité d’alcool pur contenu dans le sang.

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Quels sont les risques de l’alcool et de la conduite accompagnée ?

Chaque année en France, l’alcool est responsable de près de 30 % des accidents mortels. Face aux nombreux dangers que représente l’alcool au volant, il n’y a aucune tolérance pour les conducteurs novices. Ils n’ont pas encore acquis tous les bons réflexes au poste de conduite.
La réglementation de la consommation d’alcool concerne également les usagers plus expérimentés face au risque d’accident qu’elle représente. En cas de contrôle positif, les usagers s’exposent à une infraction sévèrement punie puisqu’elle peut entraîner la suspension du permis de conduire en fonction de l’alcoolémie.

Bon à savoir

“Boire ou conduire, il faut choisir”. Les conducteurs peuvent toutefois savoir s’ils sont en capacité de conduire avec l’éthylotest. Cet outil mesure l’alcoolémie en quelques secondes. S’il n’est plus obligatoire depuis 2020, il fait partie des équipements qu’il est conseillé d’avoir dans sa voiture. Il est particulièrement utile pour les jeunes conducteurs afin de s’assurer qu’ils ne sont pas en infraction et qu’ils ne constituent pas un danger sur la route pouvant causer un accident.

Changement de comportement sous emprise d’alcool

Si l’alcool peut entraîner un sentiment de confiance chez le conducteur, en réalité, celui-ci adopte une conduite qui peut rapidement devenir dangereuse. En effet, l’alcool altère le comportement de l’automobiliste de plusieurs manières :

  • Une fatigue accrue,
  • Des troubles visuels,
  • Une sensibilité accrue à la lumière et à l’éblouissement,
  • Une mauvaise perception des distances,
  • Des réflexes plus lents,
  • Des mouvements moins coordonnés,
  • Des troubles de la concentration.
personne qui baille au volant

Sanctions pour conduite en état d’ivresse

En plus de représenter un véritable danger sur la route, un taux d’alcool trop élevé constitue une infraction au code de la route qui peut devenir un délit. Il s’agit de l’infraction la plus grave qu’un automobiliste puisse commettre. Plusieurs sanctions ont ainsi été mises en place pour lutter contre l’alcoolémie au volant :

  • Avec un taux d’alcool égal ou supérieur à 0,2 g par litre de sang, les permis probatoires s’exposent à une amende forfaitaire de 135 €, un retrait de 6 points et une suspension du permis de conduire pendant 3 ans. Si l’infraction a été commise lors de la première année du permis probatoire, le conducteur devra repasser les examens théorique et pratique du permis de conduire ;
  • Au-delà du permis probatoire, un taux d’alcool compris entre 0,5 g et 0,8 g par litre de sang expose à une contravention de 4e classe, soit une amende forfaitaire de 135 €, une perte 6 points et la suspension du permis de conduire durant 3 ans ;
  • Avec une alcoolémie supérieure ou égale à 0,8 g par litre de sang, le conducteur commet une infraction grave au code de la route qui constitue un délit, passible de 2 ans d’emprisonnement. Il perd 6 points sur son permis de conduire et reçoit une amende pouvant atteindre 4 500 €. Son permis est suspendu ou annulé et il a l’obligation d’effectuer un stage de sensibilisation. Si aucun passager n’est en capacité de prendre le volant, le véhicule est immobilisé.

L’alcool et la vitesse représentent deux fléaux responsables de nombreux accidents qui peuvent malheureusement impliquer d’autres usagers. L’usage et l’éthylomètre et des radars par la gendarmerie mobile visent ainsi à pousser les conducteurs à être responsables, au risque de s’exposer à une contravention, voire à une suspension du permis de conduire.

Comment récupérer les points perdus pour consommation d’alcool ?

Face aux ravages de l’alcool au volant, les sanctions pour conduite en état d’ivresse se sont durcies au fil des années. Il est toutefois possible de récupérer des points sur son permis grâce à des stages de sensibilisation. Les points perdus peuvent également être récupérés si d’autres infractions n’ont pas été commises pendant un certain délai.

La FAQ de l’alcool en conduite accompagnée

  • Qui perd les points pour une infraction en conduite accompagnée ?

    En cas d’infraction lors d’une session de conduite accompagnée, la responsabilité pénale incombe à l’accompagnateur. Il peut ainsi perdre des points et recevoir une amende si l’apprenti conducteur ne respecte pas correctement le code de la route. En fonction de sa gravité, celui-ci peut être condamné à une interdiction de passer le permis de conduire.

  • Peut-on conduire en conduite accompagnée après une bière ?

    En France, le seuil maximal d’alcool autorisé chez les jeunes conducteurs est de 0,2 g/L de sang. Cette mesure concerne aussi bien les élèves en conduite accompagnée que les automobilistes en période probatoire. Autrement dit, ils ne peuvent pas consommer d’alcool avant de prendre la route.