La route - cours du code de la route
Pour bien appréhender la route en voiture ou en moto, il faut la connaître sous tous ses aspects. Type de route, composition d’une route, aménagements routiers… Après ce cours du code de la route, vous maîtriserez toutes les notions concernant les différentes voies de circulation et l’ensemble du réseau routier français.
Les réseaux routiers français en quelques chiffres clés
Avant de commencer votre cours du code de la route, voici quelques chiffres à connaître.
En France, le domaine public routier consiste en un vaste réseau de routes différentes qui représente au total 1 103 738 km (départements d’outre-mer compris) répartis ainsi :
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Réseau routier national : 12 379 km d’autoroutes, dont 9 158 km sont concédés à des sociétés concessionnaires sous contrat avec l’État, et 8 470 km de routes nationales, soit 20 849 km en tout.
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Réseau routier départemental : 377 890 km.
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Réseau routier communal : 704 999 km
87 % des trajets se font par la route, ce qui représente 623 milliards de kilomètres parcourus par an sur l’ensemble du trafic routier, dont 35 milliards par les poids lourds.
66 % du trafic passe par les routes départementales et communales.
34 % des usagers de la route utilisent l’autoroute (tout type de route confondu : concédée, interurbaine, urbaine et nationale).
Les types de routes du domaine routier français
Le réseau routier se décompose en différents types de voies sur la route, chacune ayant ses spécificités. Afin de respecter la limitation en vigueur et éviter tout risque d’accident, les automobilistes doivent pouvoir les identifier. On distingue les routes principales (autoroutes, nationales, départementales…) des routes secondaires.
Les voies communales
Comme leur nom l’indique, les routes communales ont pour objet de relier les communes entre elles. Elles représentent un vaste réseau national. Ce sont les mairies qui sont responsables de l’entretien des routes communales.
Les voies départementales
Les routes départementales représentent également une part importante du maillage de routes françaises. C’est le conseil départemental qui, ici, est chargé de l’entretien du réseau départemental.
Les voies nationales
Gérées par le ministère de l’Écologie et du Développement durable, les routes nationales sont gratuites, contrairement aux autoroutes.
Les autoroutes
Ce type de route de circulation payante à grande vitesse répond à des règles de circulation spécifiques. Lors de l’examen du permis de conduire, la conduite sur autoroute fait partie des passages obligatoires. Le but est de permettre à l’examinateur de s’assurer de la bonne maîtrise de ces règles apprises dans le cours du code de la route et pendant les heures de conduite.
Les jeunes conducteurs doivent ainsi montrer qu’ils sont capables de circuler sur les autoroutes en respectant le code de la route. Les limitations de vitesse, le respect des différents panneaux (indication, interdiction, obligation…), la distance de sécurité avec les autres usagers ou le bon placement dans une jonction ou une bifurcation seront ainsi évaluées pendant le trajet.
Au cours de leur trajet sur les autoroutes françaises, les automobilistes peuvent rencontrer des aires de repos. Pour rappel, faire des pauses toutes les deux heures est vivement conseillé pour éviter de causer un accident à cause de la fatigue ou d’une baisse de vigilance.
Les voies européennes
Les routes européennes sont gérées par l’Union européenne et relient les différents pays européens entre eux. Les automobilistes doivent pouvoir les identifier pour respecter les limitations de vitesse ou utiliser correctement les feux. En effet, dans certains pays, les usagers doivent utiliser les feux de croisement en journée par exemple.
Les routes à accès réglementé
Ce type de voie est signalé par un panneau routier carré, agrémenté d’une voiture sur fond bleu. Ce sont pour la plupart des voies rapides ou express, et elles peuvent être à double sens ou à chaussées séparées.
Les différents éléments qui composent une route
Selon le type de route empruntée, les aménagements routiers diffèrent. Par contre, la composition des routes en France est toujours la même, avec la voie de circulation, la chaussée et l’accotement.
La voie
La voie désigne le couloir de circulation matérialisé par un marquage au sol blanc ou jaune. Elle peut être ouverte à tous les types de véhicules ou être interdite (ou réservée) à une certaine catégorie telle que les bus ou les vélos. Lorsque la route est à double sens, la voie est séparée de l’autre voie par une barrière, un terre-plein ou une ligne blanche. On parle alors de voies à chaussées séparées.
La chaussée
La chaussée comprend la partie de la route recouverte de bitume. Elle englobe toutes les voies de circulation comprises entre deux accotements (bande d’arrêt d’urgence ou piste cyclable comprise).
L’accotement
L’accotement est l’élément qui encadre la chaussée. Non recouvert d’asphalte, il est le plus souvent composé de terre et de gazon. Il permet aux automobilistes de s’arrêter en cas d’urgence ou de stationner le cas échéant si la signalisation en vigueur sur la voie le permet.
Les différents aménagements routiers
Les routes de France possèdent de nombreux aménagements qui viennent compléter la signalisation horizontale et verticale. Tous ces aménagements routiers contribuent à la sécurité des usagers du réseau routier. On parle aussi de dépendances de la voirie publique, comme les trottoirs, les glissières de sécurité et les miroirs de surveillance :
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Le trottoir : Entièrement réservé aux usagers les plus vulnérables comme les piétons, le trottoir est interdit à tous les véhicules à moteur, trottinette électrique comprise.
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La glissière de sécurité : Cette barrière métallique est présente le long de la chaussée sur les routes et les autoroutes pour assurer la protection des automobilistes. Les glissières permettent de limiter les accidents, ainsi que les sorties de route sur les axes à grande vitesse. Dangereuses pour les motards, elles sont petit à petit remplacées par des glissières en béton.
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Le miroir de surveillance : Vous le trouverez dans les zones d’intersection à faible visibilité. Il a pour but d’aider le conducteur à anticiper l’arrivée de véhicules et éviter les collisions.
Reconnaître les zones dangereuses sur la route
Vous serez sûrement amené à traverser des zones dangereuses sur la route. Ces passages routiers et autoroutiers comprennent les chantiers routiers, les passages à niveau, les tunnels, ou encore les voies de tramway. Vous devez connaître l’ensemble de la signalisation routière spécifique aux zones dangereuses pour adapter votre vitesse et modifier votre comportement afin d’éviter tout accident.
La conduite sur autoroutes est une grande étape pour les jeunes automobilistes. Afin de garantir leur sécurité et celles des autres usagers, ils doivent ainsi faire preuve de prudence tout au long du trajet et redoubler de vigilance dans les zones à risque comme les échangeurs.
Rassurez-vous, en respectant le code de la route et en contrôlant la présence des autres conducteurs en vision directe à l’aide des rétroviseurs, vous réussirez à vous insérer correctement sur l’autoroute. 😉
La conduite en conditions difficiles
Tout conducteur doit être capable de prendre la route sur conditions difficiles. Les conditions de circulation difficiles sont définies par des conditions météorologiques dégradées (brouillard, pluie, verglas, neige…), notamment la nuit. L’automobiliste doit adapter sa conduite pour pallier ces différentes conditions, et adopter un comportement responsable et prudent, comme :
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vérifier la pression des pneus et leur niveau d’usure pour éviter l’aquaplaning ;
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utiliser les feux à bon escient en cas de brouillard ou de forte pluie ;
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mettre des chaînes à neige ;
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conduire en dessous des limitations de vitesse en cas de vent.