Les aménagements présents sur le réseau routier

La route est composée et conçue grâce à de nombreux aménagements routiers. Ces derniers permettent de s’adapter aux besoins des usagers de la route et d’assurer la sécurité routière. Lors de vos cours du code de la route, vous apprendrez ainsi la signalisation routière, mais également l’ensemble des aménagements. Vous devrez alors apprendre à les appréhender correctement. Pour vous aider dans cet apprentissage, nous présentons dans cet article les aménagements auxquels vous serez confronté pendant vos cours et vos leçons de conduite. C'est parti !

Selon le type de route, vous rencontrerez de nombreux aménagements différents. Ils ont été conçus à partir d’une réglementation rigoureuse qui répond aux normes de la prévention routière afin de garantir la sécurité de tous les usagers et limiter le risque d’accidents.

L’aménagement routier auquel vous serez le plus confronté sera évidemment les trottoirs. Prévus pour protéger les usagers vulnérables comme les piétons, ils sont donc l’un des aménagements les plus fréquents. Ils se différencient de la chaussée par une zone surélevée qui les sépare bien de la voie de circulation.

Sur un trottoir, seuls quelques usagers vulnérables sont autorisés : piétons, piétons utilisant un véhicule sans moteur (rollers, trottinette, skate), les enfants à vélo âgés de moins de 8 ans, les personnes handicapées disposant d’un fauteuil roulant motorisé.

Circuler avec un véhicule à plus de 6 km/h sur le trottoir vous expose à une contravention. Il en va de même pour tout stationnement sur un trottoir. Considéré comme gênant, il représente une infraction de 4e classe entraînant une amende de 135 €. Dans certains cas, la mairie peut autoriser le stationnement, avec marquage au sol et s’il ne gêne pas les usagers y évoluant.

Aux abords des trottoirs, vous rencontrerez de nombreux passages piétons qui facilitent la mobilité des usagers vulnérables. Traversant la voirie, ils possèdent une réglementation très stricte qui doit être connue des conducteurs pour garantir la sécurité des piétons.

Les glissières de sécurité sont conçues pour la protection des usagers. Elles visent ainsi à réduire les risques de blessures en cas d’accidents ou de sorties de route. Cependant, elles ne s’adaptent pas à toutes les catégories d’usagers. En effet, si elles sont efficaces pour les passagers d’une voiture, elles sont particulièrement dangereuses pour les deux-roues, lorsque le conducteur ou son passager chutent.

Les miroirs de surveillance servent également à la sécurité routière. Ils permettent ainsi d’éviter que des collisions aient lieu aux intersections et aux croisements. Grâce à eux, les conducteurs gagnent en visibilité et peuvent alors anticiper l’approche d’un autre usager.

L’implantation des miroirs de surveillance répond à une réglementation très stricte qui vise à garantir la sécurité des usagers. En effet, ne pas avoir une vue d’ensemble de la chaussée peut causer de graves accidents et est ainsi particulièrement dangereux. En plus des intersections et des croisements, les miroirs peuvent également être présents au niveau des sorties de garage. Leur objectif est simple : apporter un maximum de visibilité aux conducteurs avant de s’engager sur la voie publique. Les accidents peuvent, en effet, impliquer les autres automobilistes, mais aussi les piétons et cyclistes qui sont des usagers vulnérables.

Les aires d’autoroute sont conçues pour le confort des automobilistes. Elles servent aussi à la sécurité routière puisqu’elles permettent aux conducteurs de se reposer dans de bonnes conditions.

Les ralentisseurs, dos d’ânes ou cassis, visent à limiter la vitesse des automobilistes sur les routes. Le ralentisseur permet ainsi de protéger les personnes vulnérables : piétons et cyclistes notamment. Ils sont généralement disposés dans les agglomérations ou à proximité des écoles. Vous rencontrerez plusieurs types de ralentisseurs :

• le dos d’âne, surélevé et signalé en amont par des panneaux d’avertissement ;
• le coussin, une plaque disposée sur la chaussée qui force les conducteurs à ralentir à 30 km/h ;
• l’écluse, qui réduit la chaussée et est accompagnée d’un sens des priorités établi, elle force ainsi les automobilistes à la franchir en alternance, réduisant de fait leur vitesse ;
• le créneau et la courbe serrée, qui forcent au ralentissement selon des principes proches ;
• la bande sonore, principalement située sur les autoroutes, émet un bruit lors de son franchissement et invite à ralentir;
• la chicane qui permet de décaler sur un côté de la voie le flux des véhicules.

Bien souvent, ces aménagements sont mis en place dans des zones 30. Ces dispositifs et l’abaissement de la limitation visent à faciliter le partage de la voirie entre les conducteurs et les usagers vulnérables en limitant le risque d’accidents.

Les doubles sens cyclables sont prévus pour les cyclistes. Ils sont signalés par un panneau d’indication à fond bleu comportant le pictogramme du vélo et deux flèches dans des sens opposés. Il peut être accompagné d’un marquage au sol : un vélo et une flèche indiquant le sens de circulation. Dans certains cas, le conducteur peut être confronté à un panneau de sens interdit complété d’un panonceau « sauf vélo ».

Cet aménagement routier indique ainsi que seuls les vélos peuvent circuler dans les deux sens. Les automobilistes ne peuvent l’emprunter que dans un sens unique. Il vise à favoriser le déplacement à vélo tout en offrant une meilleure sécurité.

Les terre-pleins et autres séparateurs de voies répondent aux besoins d’une configuration spécifique de la route. Ils permettent notamment de mieux orienter et surtout de sécuriser l’itinéraire des usagers de la route. Le terre-plein ou îlot vise ainsi à bien séparer les différentes voies et les flux de circulation. En agglomération, les séparateurs de voies permettent également de protéger les cyclistes des automobilistes. Sur une autoroute, les séparateurs de voies en béton sont essentiels pour éviter les risques de collision violente.

Les tunnels permettent de créer des voies de circulation, peu importe le relief. Ils demandent cependant une attention particulière de la part du conducteur. Il est ainsi nécessaire d’adapter sa conduite lorsque vous entrez dans un tunnel : respect des distances de sécurité, des limitations de vitesse, allumage des feux, vigilance renforcée, connaissance des équipements de sécurité, des issues de secours, etc.

Lorsque vous conduirez, et notamment lors de vos heures de conduite, vous rencontrerez bien d’autres aménagements :

• issues de secours et niches de sécurité : elles assuren assurant la sécurité des usagers en cas de panne ou d’accident dans un tunnel ;
• ronds-points : souvent rencontrés, en agglomération comme sur les routes départementales, ces aménagements des carrefours giratoires possèdent des règles particulières ;
• passages à niveau : généralement présents au niveau des voies ferrées et qui invitent à une vigilance ainsi qu’au respect de règles particulières ;
• rétrécissements de la chaussée : permanents ou non, ils vous invitent à la prudence et surtout au ralentissement ;
• emplacements d’arrêt d’urgence : ils sont prévus pour s’arrêter et se mettre en sécurité en cas de panne ou de problème de santé urgent ;
• ouvrages d’art : ces aménagements impressionnants peuvent être des ponts, des barrages, des tunnels ou des murs de soutènement ;
• aménagements d’arrêt de bus : ils se trouvent sur les trottoirs ou aux abords de la chaussée, ils permettent aux passagers de monter et descendre du véhicule en toute sécurité.