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Les différents feux du véhicule : feux de détresse, de stop, de recul

1. L'importance de la communication dans la conduite

Il est impératif que les usagers se comprennent entre eux et que leurs intentions soient claires. En effet, un manque de communication peut conduire à l'agressivité (si les usagers ne comprennent pas), à la gêne, à la surprise, voire à l'accident.

A l'inverse, une bonne communication associée à la courtoisie contribue à apaiser les comportements sur la route.

Dans toutes les situations, être un bon conducteur, c’est savoir adapter sa conduite à son environnement et aux usagers. Une urgence ? J’enclenche mes feux de détresse. La nuit, lorsque je croise des automobilistes, je passe des feux de route aux feux de croisement pour éviter que la luminosité de mes feux aveuglent les autres usagers de la route, si je dois conduire dans le brouillard, j’active en toute logique les feux de brouillard, etc.

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Bon à savoir

Très pratiques, il existe désormais des feux adaptatifs. Ce nouveau système permet d’adapter la luminosité des faisceaux lumineux des feux en fonction de situations diverses (virage, pente, etc.).

2. L'utilisation des clignotants

Les clignotants doivent être utilisés pour communiquer aux usagers tout changement de direction, tout changement de file ou tout écart, ou encore pour prendre ou quitter un stationnement. Même si je pense que cette intention est "logique" pour tous les autres conducteurs. Ou même si une direction m'est imposée.

Il faut un peu de temps pour qu'un autre usager perçoive, comprenne et prenne ses dispositions en fonction de l'allumage d'un clignotant. D'où la nécessité de ne pas l'allumer trop tard.

Mais attention aussi de ne pas l'allumer trop tôt : si 2 intersections sont rapprochées et que je tourne à la deuxième, j'allume le clignotant APRÈS avoir franchi la première intersection. Cela vaut également dans l'anneau d'un rond-point !

Un clignotant "oublié" peut me coûter une amende de 2ème classe, 3 points en moins et jusqu'à 3 ans de suspension de mon permis.

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Une élève qui révise le code depuis son canapé

3. Clignotant

En revanche, j'évite de mettre un clignotant si ma manoeuvre n'est pas immédiatement possible.

Par exemple, je n'allume pas mon clignotant pour indiquer un changement de file alors qu'un véhicule me dépasse et que je dois le laisser passer ! Cela risque de faire hésiter ce conducteur, qui se demandera si je l'ai vu. Allumer mon clignotant immédiatement alors que je ne peux pas faire ce que j'annonce peut être gênant, voire dangereux. J'attends que la manoeuvre soit possible pour mettre le clignotant (sauf situation inextricable telle qu'un bouchon).

Attention : un clignotant allumé ne donne aucune priorité ! Les autres usagers ne sont pas pour autant obligés de changer de file ou d'allure pour me faciliter le passage. C'est au bon vouloir de chacun, et ce n'est pas toujours possible.

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4. Je dis ce que je fais, et je fais ce que je dis !

Une fois que j'ai annoncé un changement de direction, je ne reviens pas sur ma décision. Si je m'aperçois que je n'irai pas dans la bonne direction, j'assume cette erreur et je fais ce que j'ai dit. Sinon, je risque de surprendre un usager qui aurait pris en compte mon clignotant et qui s'attend à ce que je fasse ce que j'ai annoncé (ralentir puis tourner par exemple).

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5. L'utilisation des feux de détresse

Les feux de détresse ne doivent pas servir à excuser une infraction ! Par exemple, si je m'arrête à un endroit où c'est interdit, les feux de détresse ne changent rien et n'autorisent pas plus mon arrêt.

Les feux de détresse doivent être utilisés dans les cas suivants :

  • si je circule à une allure anormalement réduite,
  • si je suis le dernier d'une file de véhicules arrêtés ou circulant lentement (dans un embouteillage),
  • si je suis en panne sur la bande d'arrêt d'urgence ou sur la chaussée (dans ce cas, en complément du triangle de présignalisation, placé à 30 mètres minimum et visible de loin).
feux de détresse
Bon à savoir

En cas de panne sur l’autoroute, pensez à mettre votre gilet de haute visibilité en plus de vos feux de détresse pour être bien visible des autres automobilistes et usagers de la route.

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6. Feux de recul

Contrairement aux feux de détresse ou aux feux de croisement, les feux de recul sont les seuls feux qui s’activent automatiquement pour prévenir les automobilistes de ma manœuvre. Dès que j'enclenche la marche arrière, le ou les feux de recul de ma voiture s'allument (y compris sur les voitures à boîte de vitesses automatiques), même si la voiture est encore immobile.

Les feux de recul, les seuls feux blancs à l'arrière, signalent aux autres usagers que je recule, ou que je suis sur le point de reculer. Ce qui est une information capitale ; ils peuvent ainsi anticiper que je n'avance pas, se préparer à me dépasser, ou encore s'arrêter afin de me laisser suffisamment de place pour que je puisse réaliser ma manoeuvre.

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7. Feux de recul d'un autre usager

A l'inverse, dès que j'aperçois un usager dont les feux de recul sont allumés, j'anticipe : je ralentis, je m'écarte, ou je peux lui laisser la place dont il a besoin pour réaliser sa manoeuvre en sécurité.

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8. Pas de précipitation

De la même manière, lorsqu'un usager me fait signe de passer, je ne me précipite pas. Je vérifie que l'invitation à passer est effectivement possible (l'usager qui me fait signe n'a pas la même vision de la situation que moi, n'est pas à ma place, n'a pas forcément mon expérience, ne connaît pas mon véhicule...).

En revanche, je n'oublie pas de remercier un usager qui me laisse passer. Ce qui l'encouragera à renouveler son action et participe à un climat solidaire et détendu sur la route.

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9. Autres codes

Certains usagers ont leurs propres "codes".

Par exemple, si j'aide un motard à me dépasser (en serrant à droite), celui-ci me remercie en tendant la jambe droite (il est difficile voire dangereux pour un motard de lâcher le guidon, même d'une main, surtout lorsqu'il accélère).

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