Gilet de haute visibilité : obligation et consignes d’utilisation

Le gilet de haute visibilité est un équipement de protection individuel. Sa couleur fluorescente et ses bandes rétroréfléchissantes permettent à un usager vulnérable ou en danger d’être facilement et rapidement repéré par les autres utilisateurs du réseau routier, de jour comme de nuit. Est-il obligatoire d’en posséder un ? Quand et comment l’utiliser ? En Voiture Simone vous explique tout ! 🦺

Le code de la route compte le gilet de haute visibilité parmi les équipements obligatoires du conducteur depuis 2008. Il est impératif d’en posséder un en permanence dans son véhicule, facilement accessible de préférence, dans la boîte à gants par exemple.

Sachez également que de nombreux pays européens appliquent cette même réglementation concernant le matériel obligatoire dans une voiture, tels que l’Autriche, le Luxembourg, la Pologne, l’Espagne, la Croatie, la Hongrie, la République tchèque, l’Italie, la Belgique, ou encore la Roumanie. Le gilet de haute visibilité est simplement recommandé en Allemagne, en Suisse, au Royaume-Uni, en Irlande, au Portugal, ainsi qu’aux Pays-Bas.*

Tout conducteur de véhicule terrestre à moteur (voiture, moto, trois-roues, quadricycle à moteur, etc.) se doit de revêtir un gilet de haute visibilité lorsqu’il s’apprête à quitter son véhicule immobilisé sur la route ou au bord de la chaussée après un arrêt d’urgence ou pour aller secourir une victime d'accident (un motard ou un automobiliste par exemple).

Dans cette situation, le conducteur est également tenu d’allumer ses feux de détresse et de disposer un triangle de présignalisation 30 m avant le véhicule immobilisé pour alerter les automobilistes et éviter un accident, sauf si cela compromet son intégrité physique. Si le véhicule est arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence d’une autoroute, le conducteur doit impérativement sortir du côté droit du véhicule (côté passager) et se mettre derrière la barrière de sécurité.

Ne pas disposer d’un gilet de haute visibilité constitue une infraction au code de la route et implique une amende de 11 €. Plus grave, le non-port du gilet fluorescent lors d’une situation de danger est susceptible d’entraîner une contravention de 4e classe, assortie d’une amende forfaitaire de 135 € pouvant être majorée jusqu’à 750 €. La sanction n'entraîne aucun retrait de point.

Vélos, motos, piétons… quelle réglementation s’applique aux autres usagers concernant le gilet de haute visibilité ?

Les conducteurs de deux-roues motorisés sont soumis aux mêmes obligations que les automobilistes. Ils doivent également disposer d’un gilet de haute visibilité à portée de main.

Une réglementation différente s’applique pour les cyclistes, pour lesquels le port du gilet fluo est seulement obligatoire hors agglomération, de nuit ou de jour lorsque la visibilité est amoindrie par les conditions météorologiques. Cette règle s’applique au conducteur du vélo ainsi qu’à son éventuel passager. Le non-respect de cette obligation peut entraîner une amende de 2e classe de 35 €, pouvant être minorée à 22 €.

Le code de la route n’oblige pas les piétons à se signaler la nuit. Toutefois, et pour des raisons de sécurité, il est particulièrement recommandé de porter des couleurs claires et réfléchissantes lors de trajets à pied de nuit.

De nombreux établissements proposent la vente de gilets de haute visibilité conformes aux attentes gouvernementales, tels que les grandes surfaces, les magasins spécialisés en automobile, ou encore les stations essence.