Tout savoir sur le radar lecteur de plaque d’immatriculation
Bien qu’il ne soit pas défini dans le code de la route, le lecteur de plaques d’immatriculation est un élément qui contribue à la sécurité et à la reconnaissance des véhicules. Comment fonctionne-t-il et est-il accessible aux particuliers ? En Voiture Simone répond à toutes vos questions.
Qu’est-ce qu’un lecteur de plaques d’immatriculation ?
Un lecteur de plaques minéralogiques, ou LAPI (Lecture automatique des plaques d’immatriculation) est un outil de reconnaissance qui est capable d’identifier un véhicule à partir de sa plaque d’immatriculation. Il contribue à la surveillance et à la sécurité des usagers sur les routes.
Lorsqu’il est placé sur un radar routier, il peut ainsi faciliter la verbalisation d’un conducteur qui circule au-dessus de la vitesse maximale autorisée grâce à la reconnaissance de sa plaque d’immatriculation.
Quelles sont les applications du lecteur de plaques sur la route ?
Partout dans le monde, la police et de nombreux organes officiels utilisent la technologie du lecteur automatique de plaques d’immatriculation. Si elle permet d’assurer la protection et la surveillance des usagers de la route, son utilisation a toutefois été détournée, créant ainsi des controverses.
Utilisations bénéfiques pour la sécurité routière
Les lecteurs automatiques de plaques minéralogiques sont ainsi utilisés par la police de plusieurs pays pour effectuer une surveillance des routes :
- Contrôler la vitesse des véhicules ;
- Reconnaître les véhicules volés ;
- Vérifier les documents administratifs des voitures (défaut d’assurance ou de contrôle technique) ;
- Contrôler les passages aux frontières.
L’utilisation du lecteur automatique de plaques d’immatriculation ne se limite pas exclusivement aux forces de l’ordre. En effet, cette technologie fait désormais partie des outils dans le cadre du contrôle d’accès ou de la régulation de trafic par exemple :
- Au sein d’une entreprise, une barrière s’ouvre uniquement pour les véhicules autorisés ;
- Dans un parking, la barrière s’ouvre automatiquement pour les abonnés ;
- Dans les zones d’attente, le trafic des véhicules peut être limité, notamment dans les ports et les aéroports ;
- Sur une route à péage, le système permet de reconnaître les paiements électroniques.
Risques et controverses des lecteurs automatiques
La reconnaissance des plaques d’immatriculation peut néanmoins devenir une technologie controversée. C’est notamment le cas aux États-Unis, lorsque la DEA (Drug Enforcement Administration) retraçait les déplacements de millions d’usagers grâce à l’association du lecteur de plaques à un logiciel de reconnaissance faciale. Il permettait alors d’identifier les personnes étant susceptibles d’être des trafiquants. Des affaires d’extorsion et de chantage n’ont pas tardé à éclater lorsque les lecteurs automatiques de plaques minéralogiques ont été utilisés à des fins néfastes. Par ailleurs, la collecte des plaques d’immatriculation peut également poser problème lorsqu’elle n’est pas justifiée.
Peut-on acheter un lecteur de plaques d’immatriculation en tant que particulier ?
En tant que particulier, il est possible d’acheter un lecteur de plaques d’immatriculation. Il peut ainsi être utilisé sur une porte de garage, afin qu’elle s’ouvre uniquement lorsqu’elle reconnaît les véhicules autorisés à s’y garer. Les différents modèles proposent des fonctionnalités et des caractéristiques plus ou moins importantes :
- La portée, la résolution et la qualité d’image de la caméra ;
- Le système d’installation choisi (sur un poteau ou dans une caméra embarquée) ;
- La gestion de la base de données.
Sur le marché, le coût d’un lecteur automatique de plaques minéralogiques oscille entre 500 et 3 000 €.
Comment fonctionne un lecteur automatique de plaques d’immatriculation ?
Le lecteur automatique de plaques minéralogiques est composé de deux éléments :
Tandis que la caméra enregistre les véhicules qui passent dans son champ de vision, le logiciel distingue les différentes plaques d’immatriculation dans une base de données. Celle-ci peut ensuite être analysée pour retrouver les propriétaires des voitures et autres engins motorisés. La caméra peut être une caméra embarquée ou être installée au sommet d’un poteau, par exemple.