Quels sont les principaux véhicules prioritaires ?
1. Les véhicules "prioritaires"
Lorsqu'ils partent en mission urgente, les véhicules prioritaires sont ceux qui peuvent enfreindre le Code de la Route (passer alors que le feu est rouge ou ne pas marquer l'arrêt à un STOP par exemple). Ces véhicules poids lourd le font toutefois après s'être assurés qu'ils ne mettent pas leur sécurité en jeu ainsi que celle des autres usagers. D'autant plus que leurs conducteurs, spécialement formés, savent qu'ils doivent avant tout ARRIVER plutôt que d'ALLER VITE.
Je dois les laisser passer et faciliter leur progression lorsqu'ils sont en mission. Je reconnais qu'ils sont en mission :
- à leur gyrophare bleu TOURNANT,
- à leur avertisseur sonore "2 tons" (2 notes).
Les véhicules prioritaires sont :
- les véhicules de pompiers,
- les véhicules de police,
- les véhicules de gendarmerie,
- les véhicules de secours tel que le SAMU et le SMUR,
- les véhicules de transports de détenus,
- les véhicules escortés par la Police ou la Gendarmerie.
Le triangle de présignalisation fait partie des équipements obligatoires que les conducteurs doivent posséder dans leur véhicule. Il permet d’avertir les autres usagers en cas d’accident qui peuvent ainsi adopter les bons comportements dans l’urgence.
2. Les véhicules à qui je dois faciliter la progression
Lorsqu'ils sont en mission, ces véhicules font fonctionner leur feu à éclat bleu (clignotant, et non tournant comme les gyrophares des véhicules prioritaires).
Ils ne sont pas prioritaires, mais le bon sens m'oblige à faciliter leur progression ; aux intersections, lorsque l'un d'eux me suit, ou lors d'un croisement difficile.
Ces véhicules généralement sont équipés d'avertisseurs "3 tons" (3 notes). Les véhicules à qui je dois faciliter la progression sont :
- les ambulances (transports non urgents),
- les véhicules d’intervention sur les réseaux publics du gaz et de l'électricité,
- les transports de fonds de la Banque de France,
- les véhicules du service de la surveillance de la S.N.C.F.,
- les véhicules des associations médicales de permanence (médecins...),
- les véhicules de transports de sang et d’organes humains,
- les engins de salage en hiver.
3. Les bons comportements
L'important est de les détecter à l'avance. Lorsque j'entends l'avertisseur caractéristique de l'un de ces véhicules, je cherche d'où il provient (sans trop me déconcentrer si je suis en train de rouler !). Pour cela, encore faut-il que je n'écoute pas de la musique à un niveau trop élevé...
Une fois le véhicule repéré, j'agis pour le laisser passer (à une intersection) ou lui faciliter le passage ou le dépassement (en serrant à droite, avec le clignotant pour que mes intentions soient claires). Si le conducteur du véhicule d'intervention me voit, je peux lui faire un signe ou un appel de phares pour confirmer mon intention.
Connaissez-vous les bons gestes à avoir pour secourir les victimes d’un accident ? Rappelez-vous du moyen mnémotechnique PAS : protéger, alerter et secourir ! Il est indispensable d’agir dans cet ordre pour éviter de créer un suraccident avec les autres véhicules qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour tous les usagers présents.
4. Ne pas aggraver la situation
Mais, pour ne pas aggraver la situation, voire faire prendre des risques aux occupants du véhicule de secours :
- je garde mon sang-froid,
- je ne commets pas d'excès de vitesse pour "ne pas le retarder",
- je ne franchis pas un feu au rouge ou un STOP sans m'arrêter,
- je n'entreprends aucune manoeuvre, quelle qu'elle soit, sans m'être assuré que je ne vais pas surprendre un autre conducteur,
- je me méfie des réactions des usagers qui m'entourent.
Tous les véhicules mis en circulation depuis le 1er avril 2018 sont équipés du système eCall. Il permet de faciliter l’intervention des secours en cas d’accident, car il permet de localiser précisément les automobilistes.