Stationnement interdit : exemples de situations et panneaux

Pour éviter les infractions au code de la route et même la mise en fourrière de votre véhicule, vous devez connaître toute la signalisation du stationnement interdit. En Voiture Simone vous propose ainsi un rappel de tous les panneaux d’interdiction de stationner et des panonceaux précisant leur champ d’application.

L’arrêt et le stationnement sont réglementés par le code de la route et vous devrez respecter plusieurs règles à ces sujets, notamment sur l’interdiction de stationner. Plusieurs panneaux indiquent ces interdictions :

Le panneau d’interdiction de stationner est de forme ronde avec bande rouge, fond bleu et bande rouge en son centre. Il vous indique ainsi que le stationnement est interdit dans la rue, sur le trottoir ou l’accotement. Cette interdiction débute à partir du panneau, est effective du côté du panneau et jusqu’à la prochaine intersection.

À noter que si ce panneau est inclus dans un panneau carré à bord rouge, alors l’interdiction s’étend à tout le quartier.

Le même panneau de signalisation que précédemment avec une croix rouge signifie l’interdiction d’arrêt et de stationnement. S’arrêter ou se garer est interdit dans la rue, sur le trottoir ou l’accotement. L’interdiction commence au panneau et est effective du côté du panneau, jusqu’au prochain croisement.

Si vous rencontrez un panneau d’interdiction de stationner avec des numéros présents dans la partie basse ou haute, alors c’est un panneau de stationnement interdit semi-mensuel. Dans ces cas-là, le stationnement est autorisé sur un seul bord et sur une période précise : du 1er au 15 ou du 16 au 31, par exemple. Les jours mentionnés sur le panneau de signalisation sont ceux pour lesquels le stationnement est interdit du côté où il est installé, et ce, jusqu’à la prochaine intersection.

Si le panneau d’interdiction comporte des inscriptions dans les deux parties séparées par une bande rouge, alors on parle de stationnement unilatéral à alternance semi-mensuelle. Les usagers sont alors autorisés à stationner du côté des numéros impairs des habitations, par exemple du 1er au 15e jour du mois, et du côté des numéros pairs, du 16 au dernier jour du mois. Le changement de côté se fait le dernier jour de chaque période, entre 20 h 30 et 21 h.

Un panonceau peut venir compléter les différents panneaux de signalisation et en préciser les champs d’application. Voici les principaux à connaître :

Sous le panneau d’interdiction de stationner peuvent se trouver des panonceaux indiquant plusieurs informations :

• flèche vers le bas : le stationnement est interdit jusqu’au panneau ;
• flèche vers le haut : le stationnement est interdit à partir du panneau ;
• deux flèches, l’une vers le haut, l’autre vers le bas : le stationnement est interdit avant et après le panneau.

Un panonceau peut également préciser des règles concernant les véhicules autorisés ou non autorisés, ainsi que pour les usagers. Un panonceau avec pictogramme camion noir vous indique ainsi que le stationnement est interdit pour les véhicules de transport de marchandises. Les voitures ne sont pas concernées par l’interdiction de stationner.

Certains emplacements de stationnement sont également réservés aux personnes à mobilité réduite. Sans carte de stationnement, il est alors interdit d’y stationner. Le panonceau associé indique généralement « Interdit sauf G.I.C. ou G.I.G. » et est complété d’un pictogramme carré bleu avec une personne en chaise roulante.

Sous le panneau d’interdiction de stationnement peut se trouver un panonceau précisant des heures. Par exemple, il peut être noté « Interdit 8-9 h et 16-17 h ». Il est alors interdit de stationner durant ces plages horaires. En dehors, tous les usagers de la route sont autorisés à y stationner.

Même sans panneaux d’interdiction, le code de la route définit plusieurs zones dans lesquelles le stationnement et l’arrêt sont interdits. Vous ne pouvez stationner et vous arrêter dans les cas suivants :

• près de toutes les intersections, passages à niveau, bouches à incendie, virages et sommets de côte ;
• sur les trottoirs et les passages piétons ;
• devant les panneaux et les feux de signalisation routière ;
• sur les voies réservées à la circulation ou au stationnement d’autres usagers, comme les voies et arrêts de bus, de taxis et de véhicules prioritaires, les voies vertes, les bandes et pistes cyclables ;
• sur les bandes d’arrêt d’urgence sauf en cas de nécessité absolue, comme une panne ou une urgence médicale ;
• sur les ponts, dans les passages souterrains et tunnels ;
• entre le bord de la chaussée et une ligne blanche continue, si les autres usagers doivent la franchir pour dépasser ;
• si le véhicule gêne l’accès ou le dégagement d’un autre véhicule, par exemple derrière des emplacements en épis.

En cas de manquements à ces règles, vous risquez une contravention, une amende, une mise en fourrière voire un retrait de points.

Le marquage au sol est également un indicateur de certaines interdictions de stationner. Une ligne de pointillés jaunes le long du trottoir ou de la chaussée indique que le stationnement est interdit, mais l’arrêt est autorisé. Une ligne jaune continue le long du trottoir ou de la chaussée signifie que l’arrêt et le stationnement sont interdits.