
Peut-on passer le permis de conduire quand on est dyspraxique ?
Le passage du permis de conduire est une étape clé pour de nombreuses personnes car il est synonyme d’indépendance et de liberté. Toutefois, pour les personnes atteintes de troubles dys, la formation pose de nombreux défis. Heureusement, des aménagements sont possibles. Découvrez les bons conseils d’En Voiture Simone pour passer son permis de conduire quand on est dyspraxique.

Les usagers peuvent être obligés de passer une visite médicale s’ils ont un handicap, mais également s’ils ont commis une infraction, ou s’ils sont sous le coup d’une invalidation ou d’une suspension de leur permis de conduire. Pour trouver où passer la visite médicale, il est nécessaire de contacter la préfecture dont vous dépendez pour être mis en relation avec un médecin agréé.
Comment passer son permis lorsque l’on est dyspraxique ?
Vous l’aurez compris, il est tout à fait possible de passer son permis de conduire quand on est atteint de dyspraxie. Il n’existe pas de bonne méthode : l’enseignant ou enseignante peut mettre en place des adaptations en fonction des besoins du candidat ou de la candidate, en faisant preuve de bienveillance et de pédagogie.
Toutefois, il est à noter que l’apprentissage nécessite généralement plus de temps, aussi bien pour l’acquisition des règles du code de la route que celles de la conduite. Ainsi, un élève dyspraxique aura probablement besoin de davantage de révisions et d’heures de conduite pour bien se préparer aux deux épreuves.
Faut-il déclarer sa dyspraxie à l’auto-école ?
Il n’est pas obligatoire de dire à votre auto-école que vous êtes atteint de dyspraxie. Toutefois, il peut être bénéfique d’en parler à votre moniteur ou à votre monitrice car cela peut les aider à mieux comprendre vos besoins et à s’adapter à vous. En effet, de nombreux aménagements sont possibles. L’entraînement sur un simulateur, la répétition d’un même trajet, des leçons plus longues, fractionnées par des pauses, peuvent vous aider à faire de réels progrès dans votre apprentissage.
Le CEREMH (Centre de ressources innovation et mobilité handicap) propose un guide dédié aux enseignants de la conduite pour accompagner les élèves atteints de troubles dys
Autre avantage, déclarer votre trouble dys peut vous permettre de bénéficier d’aménagements le jour des examens théorique et pratique. Vous réduirez ainsi votre niveau de stress tout en profitant de plus de temps pour vous concentrer. Pour bénéficier de ces aménagements, il est nécessaire de mentionner votre trouble dys lorsque vous vous inscrivez au permis de conduire. Vous devrez également fournir l’un de ces documents :
- Une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ou une reconnaissance du handicap obtenue auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), et un diagnostic de dyslexie et/ou de dysphasie et/ou de dyspraxie ;
- Une reconnaissance d’aménagements aux épreuves nationales de l’Éducation nationale pour troubles de l’apprentissage du langage écrit, du langage oral et/ou écrit et/ou de l’acquisition de la coordination ;
- Un certificat médical de moins de 6 mois attestant d’un trouble spécifique du langage et/ou de la lecture, et/ou de l’acquisition de la coordination, nécessitant un aménagement des conditions de passage de l’épreuve théorique générale.
Avec En Voiture Simone, il est tout à fait possible de passer son permis en situation de handicap. Toutefois, vous devez le mentionner lorsque vous remplissez notre formulaire de contact. Nos moniteurs et monitrices pourront ainsi s’adapter à vos besoins pour vous permettre de bénéficier d’un apprentissage de la conduite optimal 😃.
Comment la dyspraxie peut altérer la conduite ?
En France, les personnes en situation de handicap peuvent passer leur permis de conduire si elles ont été reconnues aptes lors d’une visite médicale chez un médecin agréé ou une commission médicale dédiée. Cette visite n’est toutefois pas obligatoire pour un apprenti conducteur atteint de dyspraxie.
La dyspraxie est un trouble cognitif qui touche environ 3 % de la population. Elle se traduit par des difficultés à exécuter des gestes de façon volontaire, notamment :
Pour autant, un candidat ou une candidate souffrant de dyspraxie peut passer son permis de conduire. L’accompagnateur ou le moniteur peuvent procéder à des aménagements lors des leçons pour guider l’apprenti automobiliste vers la réussite.